Bien étrange mésaventure qui est arrivée à Malcolm LINDEBERG habitant de Charlotte, Caroline du nord, USA. Souffrant de Tocs (troubles obsessionnels compulsifs) Malcolm Lindeberg passait son temps à compter les marches qu’il montait ou descendait, inspectait les armoires et regardait sous son lit avant de se coucher, faisant sept fois le tour de table de salle à manger avant de sortir et contrôlant de multiples fois la bonne fermeture des portes et fenêtres de son habitation avant de la quitter.
Après avoir entamé une longue thérapie et se croyant guéri Malcolm Lindeberg rechuta un beau matin en jetant son dévolu sur son véhicule automobile, une rutilante Ford mustang rouge récemment acquise qu’il vida de son huile en passant des journées entières à en controler le niveau. Tout occupé au caractère obsessionnel de son geste, essuyant sans arrêt la jauge après vérification dans un vieux chiffon, il ne pensa jamais à remettre de l’huile dans le moteur qui finit par casser. Malgré le caractère pathologique de la situation, ni la compagnie d’assurance ni la garantie constructeur ne purent jouer en la faveur de Malcolm Lindeberg.
L’histoire ne nous dit pas si ce malheureux patient fût par sa mésaventure guéri de son affection qu’il tenait de son père que l’on avait retrouvé un matin du mois de juillet 1953 mort de froid, coincé dans son réfrigérateur dont il voulait vérifier l’extinction de l’ampoule après la fermeture de la porte.
2 commentaires:
Attention, attention, cher Maître, il ne faut pas toujours se fier aux apparences! Qu'est-ce qui prouve que mourir de froid dans un réfrigirateur fermé est accidentel plutôt qu'intentionnel? Et si c'était un suicide? Hein? Hein? Par exemple, une ménagère américaine déprimée qui démarre son lave-vaisselle préalablement vidé, puis ouvre la porte, se glisse dedans, et la referme de l'intérieur... Vous me direz, une américaine ne rentrerait jamais dedans. Bon, disons une chinoise. Vous me direz aussi, cela peut provenir de l'obsession de la ménagère, autre forme de TOC. Certes, certes, je n'en disconviens pas. Néanmoins, le débat reste ouvert.
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